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Loïse Margency
  Sonnet Soixante-quatre Sonnet Quatre-vingt-treize Règles du jeu
Loïse Margency
Rose, ma chère…

     Imaginé par des enfants et pour des enfants en 1998, ce jeu est une gentille variation sur le thème des jeux de société déshabilleurs.

     À la différence des parties entre adultes, les joueurs délèguent ici leurs strip-teases à des poupées mannequins, auxquelles ils s'identifient totalement.
     Les grandes personnes qui voudraient pratiquer ce jeu peuvent évidemment se passer de jouets, cela ne change rien aux règles. C'est pourquoi les Barbie et autres Ken ne seront plus mentionnés dans la suite du texte.
     Le jeu a évolué depuis 1998, le banco est tombé aux oubliettes, et chaque joueur ne tient plus qu'un seul rôle (voir le sonnet 64).

Le matériel :
     Pour 2 à 6 joueurs, comptez 42 cartes, réparties en 7 familles (de vêtements) :
     – les Pattocek (les chaussures, quelles qu'elles soient),
     – les Petonzocho (de façon générique, les chaussettes),
     – les Pullenverre (la petite laine ou ce qui peut en tenir lieu),
     – les Chemizoux (chemisier ou chemise, un vêtement léger),
     – les Bonnichons (le soutien-gorge pour les filles, de préférence un débardeur pour les garçons),
     – les Jupalon (toutes les sortes de jupes, shorts ou pantalons),
     – les Calcif (petite culotte, slip, boxer, panty et autres caleçons).

     L'ensemble des vêtements que porte un membre d'une famille s'appelle une panoplie (escarpins, bas, jaquette, corsage, soutien-gorge, jupe et string par exemple). Les joueurs ne portent que les vêtements autorisés par la panoplie choisie, pas un de plus. Pas moins non plus.

     Familles facultatives :
     – les Galurins (chapeaux, casquettes, bonnets), qui nécessitent d'ajouter à chaque famille une tante et un oncle,
     – les Charpanez (foulards, cache-nez, colliers, écharpes) qui font apparaître la cousine et le cousin,
     – les Saint-Urre (devinez !), pour la bru et le gendre.
     Il est conseillé de s'en passer, elles ne font que ralentir le rythme des parties, même si le suspense s'en trouve prolongé (10 vêtements par panoplie !). Leur avantage, c'est de repousser la limite jusqu'à 9 joueurs. Elles favorisent aussi l'apparition des jokers dans le cas d'un petit nombre de participants.

     Dans le jeu standard, on retrouve les figures habituelles des 7 familles, à savoir la fille, le fils, la mère, le père, la grand-mère et le grand-père.

Préparation du jeu :
     Chaque joueur choisit le lien de parenté qui le désignera dans toutes les familles au cours d'une même partie. (En général, Sally est la fille, et Loïse la mère). On ne peut donc pas être à la fois la grand-mère Pattocek et le père Petonzocho, par exemple.
     Pour 2 joueurs, la donne initiale est de 6 cartes, pour 3 joueurs 5 cartes, pour 4 joueurs 4 cartes, et ainsi de suite. Les cartes non distribuées sont étalées sur le tapis de jeu, faces cachées. Elles serviront à la pioche.
     Au-delà de 6 participants, on ajoute une famille – au choix – par joueur supplémentaire. Quant à la donne, on se débrouille pour laisser suffisamment de cartes à piocher, la règle n'est pas figée sur ce point.
     La plus jeune des filles commence la première partie. À défaut, c'est le plus jeune des garçons. Pour les parties suivantes, c'est le dernier perdant qui joue le premier.

Le but du jeu :
     Le but est de rassembler dans sa main une ou plusieurs panoplies complètes (et non des familles !). Par exemple, ramasser toutes les mères.
     Lorsque la panoplie qu'un joueur abat est défendue par l'un de ses adversaires, ce dernier – le perdant – doit ôter tout ce qui lui resterait de vêtements. En clair, il se met nu. La partie est alors terminée.

Le déroulement du jeu :
     On joue approximativement comme dans le jeu des 7 familles classique.
     Le joueur à qui l'on demande une carte doit la donner dès lors qu'il la détient. L'attaquant conserve la main tant qu'il obtient la carte demandée, soit directement, soit en la récupérant au talon (bonne pioche). En cas d'échec, c'est le joueur attaqué qui prend la main.

     Les différences avec le jeu classique font tout l'intérêt du Strip-Sept familles !

     Lorsqu'on demande une carte à un joueur, s'il a opté pour le lien de parenté sollicité, il doit bien sûr donner la carte appelée, mais il est surtout tenu d'ôter le vêtement correspondant (sauf joker, voir plus loin).
     Nota : on ne peut demander un vêtement à quelqu'un que si l'on possède déjà au moins une carte du personnage attaqué. Pas question de réclamer le string de la mère si l'on n'a pas en main l'un de ses autres vêtements !

     Toute tricherie reconnue est immédiatement sanctionnée d'un appel de vêtement par chacun des autres joueurs, limité à la panoplie du tricheur, qu'ils aient ou non en main l'une des cartes nécessaires en temps normal. En cas de réponse négative, il faut piocher.
     Le tricheur perd en outre un joker, définitivement, s'il en détenait au moins un. Les autres sont opposables à chacun des appels s'il en possèdait plusieurs. La bonne pioche s'appliquant comme expliqué ci-dessous, gare aux dégâts pour les petits malins !

     Attention ! En cas de bonne pioche, même si l'appel de carte était adressé à l'un de ses partenaires, le joueur qui défend le personnage attaqué doit ôter le vêtement pioché avec succès par l'attaquant (sauf joker opposable) !

     Toute carte détenue par un joueur dans sa main initiale, ou récupérée suite à une mauvaise pioche, n'implique aucun déshabillage. Il faudra d'abord se la faire prendre, puis la regagner contre son défenseur attitré (et lui seul !) pour qu'elle produise un effet. Un exemple pour rappel : la personne qui joue la fille ne retire pas son corsage si ce n'est pas à elle que l'on a pris la carte « fille Chemizoux ».
     Au pire, on devra donc attendre qu'une panoplie complète soit étalée pour que le perdant achève un strip-tease incomplet, voire pas même ébauché !
     Il en résulte qu'un joueur jamais attaqué peut devoir tout enlever à la fois si un adversaire a réuni toute sa panoplie discrètement, à coups de mauvaises pioches…

     Tout joueur amené à ôter un dessous alors qu'il porte encore un vêtement par-dessus peut le faire à l'abri des regards indiscrets.

     Pour se rhabiller, il suffit de reconquérir les vêtements du personnage que l'on représente.

     Un joueur, même intégralement nu, continue à jouer tant que tous ses vêtements ne sont pas détenus par un seul et unique adversaire, lequel doit alors abattre la panoplie. Si ce dernier ne le fait pas, il y a tricherie (voir plus haut).

Fin de partie :
     À moins qu'elle n'appartienne à son propre personnage, ou qu'elle ne soit celle d'aucun des participants, celui qui abat une panoplie fait s'arrêter la partie. Le joueur qui défendait cette panoplie a perdu, il doit achever son strip-tease… si ce n'est déjà fait !

     (Une bonne tactique peut consister à récupérer ses propres vêtements, pour abattre soi-même sa panoplie : la partie continue, et l'on ne peut plus la perdre).

Le joker :
     Dans le jeu à moins de 6 joueurs, chaque panoplie abattue, si elle n'est attribuée à aucun des participants, donne droit à un joker.      Chaque fois qu'on réclame un vêtement appartenant à son personnage au détenteur d'un joker, il fait tirer au hasard une carte parmi les 7 de la panoplie joker. Si son adversaire tombe sur la famille (le type de vêtement) demandée, le défenseur n'a pas à se déhabiller…pour cette fois (il cède toutefois la carte appelée, puiqu'il la détenait).
     Si le joueur possède 2 jokers, l'adversaire tire 2 cartes parmi les 14 qu'on lui présente, et ainsi de suite.

Foire aux questions :
     Rien pour l'instant.

Témoignages et anecdotes :
     Un banco ! et puis quoi d'autre ? (L.M.)
 
 

Toute commercialisation de ce jeu est interdite sans l'accord préalable de ses inventeurs (ou de leurs représentants désignés). Il est en revanche permis de le diffuser à titre gratuit.
L'adaptation sous forme de jeu vidéo est souhaitée, mais en freeware uniquement, et sous condition de mentionner Sally et Loïse Margency dans la liste des auteurs (onglet « à propos » ou son équivalent). L'adresse de cette page devra figurer dans le fichier « Lisezmoi ».
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