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MãSõ.
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MãSõ.

à Mètre 74

  Sur le chemin des jours qui passent,
Rapetissant à chaque pas,
Les bonnes gens, au loin, se tassent.
Je rétrécis, moi, par le bas !

Rapetissant à chaque pas,
Qu'il me pousse aux pieds des échasses :
Je rétrécis, moi, par le bas
Sur le chemin des jours qui passent !

Qu'il me pousse aux pieds des échasses !
J'irai marcher en contrebas
Sur le chemin des jours qui passent,
Rapetissant à chaque pas.

J'irai marcher en contrebas,
Suivre ces gens où vont leurs traces.
Rapetissant à chaque pas,
Qu'il me pousse aux pieds des échasses !

Suivre ces gens où vont leurs traces
Quand on rétrécit par le bas ?
Qu'il me pousse aux pieds des échasses !
J'irai marcher en contrebas.

Quand on rétrécit par le bas,
Sur son chemin les jours s'effacent.
J'irai marcher en contrebas
Suivre ces gens où vont leurs traces.

Sur son chemin, les jours s'effacent,
Et l'on peut bien, jusqu'au trépas
Suivre ces gens où vont leurs traces
Quand on rétrécit par le bas !

Et l'on peut bien jusqu'au trépas
Compter ses pas : ils vous dépassent !
Quand on rétrécit par le bas,
Sur son chemin, les jours s'effacent.
   
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