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MãSõ.
Recharge cette page Recharge cette page Le p'tit coin du poète Table des matières par Nathalie Marcenes
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MãSõ.
 

     Ce n'était pas triste, ce que je viens de trouver à mon retour de vacances, j'ai ri un peu-assez-beaucoup-passionnément-à la folie, et JACK-POT, si tu veux !
      Je reste sidérée par l'énorme « travail » que cela représente.
Pour ma part, je n'en vois d'exemple dans la lie - terre à terre rature que dans « Les misérables », 4e partie, livre V, chapitres 3, 4 et 5. Si tu vas vérifier ces références engageantes, tu verras que pourtant il s'agit là d'une Révélation d'une tout autre farine.
      Car Hugo manie d'amour mourir les mots du romantisme - et toi, tu leur tords le cou par la dérision et l'argot. Voilà que je me mets à dix-coups-rire !

      Il n'empêche, ce que tu as fait là était aussi inattendu qu'extraordinaire - saugrenu mais point sot. T'es baroque, t'es baroque... (Je dis ça à ton perroquet) de A jusqu'à Z, car tu aimes disséquer l'alpha qui en reste bouche B (moi aussi) : tu greffes sur tes phrases des jeux de mots aux multi-sens sens-dessus-dessous. Et puis, il n'y a pas à dire, tu as le sens de l'humour. (Avec mes répétitions, tu vas finir par te croire sensé, sensuel, sensible, sans l'sou...)
      Quant au reste, ce qui me frappe, c'est que c'est à la fois extrêmement osé : on dirait parfois que c'est un Don Juan obsédé qui parle, et d'autre part, même si c'est contradictoire, j'ai senti dans ce que tu écris beaucoup de « retenue », de « non-dit » plutôt romanesque. Sous « l'homme fort », le tendre - dirais-je (encore que je ne veux pas jouer à la Ménie Grégoire).
Mais c'est peut-être le fait d'un timide d'écrire pour des jouvencelles auxquelles on n'a pas pu parler tout de suite du Poum-Tac intempestif de son cour, et toute cette sorte de choses.

      J'aime bien te lire, de toute façon. N'est-ce pas exemplaire qu'un fonctionnaire détourne des papiers administratifs pour écrire de douces folies ? Si ton but est de divertir il est atteint. J'apprécie cet humour proche de ton, me semble-t-il, de la période Saint-Germain des Prés - Existentialisme et de la « Nouvelle Vague » des années 60, représentée au cinéma par Godard et Truffaut...
      Tu as donc tes parrains, et pas n'importe lesquels !



      La vie en vers (péchés de Genèse)
      Affûtiaux bichlamars
      B... A... BA, Béatrice
      Grands patapons, petites prétentaines
      Fin du poteau (Juste en haut)
      Trois mots d'amour ou presque
      Table des matières
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Voir l'article consacré à MãSõ. dans le « Dictionnaire des Anonymes »
Retour haut de page   N. M., le 26 août 1975   Optimisé
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