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Lune de fiel | ![]() MãSõ. |
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Fin du poteau (Juste en haut) | |||
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à Sassin |
Elle avait Un diamant brutal À place du cur Aussi des ékyeux Aux cils de ses zils Elle avait Cinq oursins chagrins À la fin des mains Cinq courts seins en grains De café au lit Je l'aimais, boudiou ! Gelée mais si chou Elle avait Mon cur sur la main La main dans mon il Et l'il assassin Taga-demi-deuil Et lavait Ses cinq seins déments Dont le grain dément La froideur d'aimant Moi, décidément Je les mets au clou Je l'aimais, au fou ! Elle avait La senteur glacée De la citronnelle Et la saveur frêle Du citron pressé Elle avait Le goût de ses pâtes La jambe équitable L'assiette dada Le spaghetti frit Je l'aimais, seins doux Elle bout les mets Elle avait Le peton d'aurochs Le téton baroque Moi, de bas en haut Je mouillais mon froc Elle avait Les mots pour le dire Le dire et redire Le redire encore Et jamais le faire Je l'aimais, mais vous La mettez, c'est tout Elle avait Pour moi des caresses À l'emporte fesses Pour vous des câlins Bleus, saignants, à point Elle avait Un petit tamis Qu'elle a déchiré Pour passer aussi Le gros temps mauvais Je l'aimais tout doux Je les mets, les bouts |
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© MãSõ. - 17 janvier 1979 |
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