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Cinquante-neuf | ![]() Loïse Margency |
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Rose, ma chère… | |||
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Loïse
Margency Rose, ma chère… |
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Tes lèvres, mon amour, que j'y pose un sourire À bouche fendre, chaud comme au sortir du cœur. Je n'ai pas trouvé mieux qu'un éclat de bonheur Pour dire que je t'aime et m'entendre le dire. Ce ne sont que des mots faciles à écrire, Prononcés mille fois en mon for intérieur ; À tout va, dans ma tête, ils tournent sans frayeur ; Mais les dire ! Il faudrait que mon front se déchire. J'ai tant besoin de toi, de ta voix, de ton corps, De t'avoir près de moi, qu'il me vient des accords Pour calmer ton absence, un chant de souvenance… Ce ne sont que des mots, mais ils pèsent si lourd, Brūlent tant que les dire est une délivrance : « Je t'aime. Abreuve-moi de baisers, tendre amour… » |
Publié aussi sur le site POÉSIA |
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© Loïse Margency - 8 septembre 1995 |
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