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Rose, ma chère… | |||
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Loïse
Margency Rose, ma chère… |
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Premières armes (Avant Rose, ma chère) Je danserai devant ce miroir, sans musique, Fais-moi un enfant loup, par-devant, par-derrière. Quelle est cette photo dont se fendit ta poche Rien qu'un baiser posé sur cette branche tiède Soudain, dans mon sommeil, je sais une Loïse Quand mon trop jeune frère au soir me déshabille, « Hola ! je n'aime pas, tout au fond, cette écume ! Te souvient-il, monsieur l'étranger au village, Je sais le poids des eaux par tout ce paysage Pour sûr qu'ça va dev'nir vulgaire à c' t'heure, mon pote ! Viens ! je m'ouvre sous toi comme un livre au silence ! Ce lent déshabillage à la traîne-menue, Petits seins, ventre plat, laisse qu'on te pelote, Un il endimanché, l'autre sous la charmille, Dieu du ciel ! c'est tout moi : j'ai perdu ma culotte ! Encore ! Il ne faut pas… Reviens ! non, va-t-en… reste ! Rempiler au pilou, face à qui me perd gagne, Et l'autre qui profite… Ô la bosse bovine ! J'ai passé près de toi nos plus longues absences, Méchante Éléonore ! un baiser sur la bouche Pied à terre ; haut les mains ; tête en l'air… Bas les pattes ! La rumeur de mes sens déborde, effervescente, « Il te manque les quatre autels de la sagesse De mi-lecteur à mi-voyeur, ami, regarde : Comme un ludion plongé dans l'eau mâche sa danse, Le balancier, chaussé d'un escarpin morose, C'est là, ce cur, à petits coups de tendre au ventre, A y est ! Fini cul sec ! N'as p'us !… « Alors, heureuse ? » Tu voudrais voir mon cul ? Mate plutôt mes fesses. Si j'avais dû naître homme, au grand dam de ma mère, Les fesses de Lénore ont la paire joufflue ; Y'avait une nénett' près d'un coin d'un bout d'rue Il m'a foutue à poil devant ce con, sa femme, « Lolo, serais-tu cap' de montrer ta culotte ? J'aurais pas trop aimé naître un d'entre les hommes, « Sous le mont de Vénus, voici les grandes lèvres C'en est fini du temps joli de mon enfance, J'écris pour le plaisir des sonnets à la menthe, Je guette mon bouchon comme un pêcheur sa plume. Dès la fin mai, premiers soleils, les tours de garde Mon amour aux yeux bleus, le quarante et unième, Loïse, après la douche, interroge une ride Marilyn avant moi – Norma Jean me pardonne ! – Dessin de neuf à dix lundi pour les premières. « Madame ! – Oui, mon enfant ? – Si des fois… – Ne suppose « Madame ! on s'en sert pas, sauf qu'au mur ça décore ! « Madame ! – Déguerpis ! J'ai tenu ma promesse. « Madame ! – L'accordeur de culottes qui passe ! Quand j'aurai soulevé montagne après montagne, On n'a rien fait de mieux que mes sonnets… Je gage Cette fille en couleurs qui traverse la plage : « Madame ! – Après le fils… On vient me voir, peut-être ? Pas que moi… Celle en bleu, quarantaine élégante, Un ministre l'a dit : « Que la fête commence, « H pour F. Toi ? – Sur le billot, femme pour hache. Je rêve d'une main qui soudain s'aventure Sans vos regards, sans ma pudeur, que fais-je nue ? « Madame ! – On se connaît ? – Non… mais oui. – Ce pirate Tes lèvres, mon amour, que j'y pose un sourire « Madame ? – À ce qu'il semble. – Euh ! je suis… – En avance. Je t'aime quelquefois ; souvent, je me déteste Eh bah moi, le bonhomme, i' m'a dit zut ! c'est bête Ma robe, un soir de paille aux senteurs paysannes, Une goutte s'affaire ; il pleut ; elles fourmillent Étrange et dérangeant, parfois je fais ce rêve Spa la mort du ptit chwal si l'temps pass… Va don t'faire Ce traître a effacé les traits de mon visage. Quelque chose a glissé vers la gauche, ou s'affaisse, « Madame ! – Oui, mes enfants ? – On vient voir votre fille. Le décor… Il y a dans ce jardin, par terre, Photo de moi, les yeux fermés, la fente ouverte. Inerte et molle entre mes doigts, je l'ai tenue. Ainsi, tu as gagné ce droit contre nature, Non, petit… À ton gré, vois comment je suis faite. « Madame ! – Allons, voisine, appelez-moi Loïse. « Madame ! – On dit Chantal. – Pardonnez ma franchise, Mon homme ! j'ai pour lui l'il gauche de Chimène, Sur ma peau ton regard tel un radeau dérive, Chez nous, de mère en fille on vieillit, mais à peine. Dormir encore !… Un fond de nuit, piégé, s'attarde « Madame, après avoir lu vos sonnets, j'enrage ! Un autre sous tes yeux, amour, va me connaître Viens, franchissons le pas du fantasme au délire « Madame ! – Oui, jeune fille ? – Au moins, vous êtes belle La liberté s'arrête où le profit commence, Ça n'a pris qu'une nuit, mais fini, plus envie Surtout ne bouge plus, même un cil ! Imagine Du fantasme au réel, je n'ai, pour un empire, « N'entrez pas, je suis nue. Oups ! » Voilà pour la prose Il était une fois une petite fille, Vous désiriez me voir à fond ? C'est chose faite. Je sais, j'avais juré, plus jamais une fesse « Famille Bonnichons, je veux la fille. – Pioche. » La plus belle couleur, pour la peau, c'est la mienne « Madame ! – En effet. – Puis-je entrer ? – Aucune rose, Je dormais, le visage enfoui dans quelque rêve ; « Madame, en soi déjà l'aveu, il faut l'admettre, Je suis nue à présent. L'on me regarde, assise. Un raciste bandait – sous couvert d'inventaire – J'entends rire Sally de sa chambre à la mienne. Rien qu'une fois encore être nue ; ou plutôt Ton membre entre mes doigts par à-coups se raidit « Madame ! – Oui, jeune homme ? – Euh !… excusez mon audace… Lui, la main sur mon sein, sous la mienne, son membre, Si je ne suis pas abîmée, alors c'est nue Note à moi-même. Idée : un jour, Sally se lance, Mémorandum pour un sonnet qui met en scène Tu étais l'adoré et voilà que la danse Annexe Règles du jeu de strip-sept familles |
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Dernière mise à jour : 15 novembre 2014 |
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