![]() |
Soixante-dix-neuf | ![]() Loïse Margency |
||
![]() ![]() ![]() ![]() |
Rose, ma chère… | |||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|
Loïse
Margency Rose, ma chère… |
1093 1094 1095 1096 1097 1098 1099 1100 1101 1102 1103 1104 1105 1106 |
Chez nous, de mère en fille on vieillit, mais à peine. Mon premier cheveu blanc, repoussé à demain De jour en jour, lui fait comme un poil dans la main : Saturne, dans l'ennui, m'a mise en quarantaine. Révérence gardée envers la foi romaine, Requise d'aborder le tournant du chemin, J'en appelle à Cronos pour fixer en commun Aux calendes l'instant de clore la trentaine. Si j'accuse mon âge il m'en coûte dix ans De moins, sauf à prouver ces propos médisants, Attendu que l'outrage aurait laissé des traces. Passent l'été, l'automne, oublié ce printemps Qui dure… Avec l'hiver je perdrai toutes grâces. Par chance vous serez, vous, morts depuis longtemps. |
||
![]() |
![]() |
© Loïse Margency - 27 octobre 2001 |
Optimisé pour Internet Explorer 6 800x600 |