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Loïse Margency
Préface Sonnet Quatre-vingt-deux Sonnet Quatre-vingt-qautre Sommaire Rose, ma chère…
Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Viens, franchissons le pas du fantasme au délire
Vécu. L'imaginaire ouvre des horizons
Où l'amour, cœur et cul, monte en flammes. Baisons,
Puisqu'une main suffit pour t'écrire et me lire…

Qui que tu sois, le temps comme l'espace, ou pire,
Confinent en ces vers d'impossibles liaisons,
L'un pour l'autre, à chacun reste ses doigts. S'ils ont,
Les tiens, su te complaire, aux miens de me séduire !

Sinueuse caresse entre les mots, déjà
La rime s'impatiente en bouche. À peine ai-je à
L'entonner, la voici d'un râle qui s'altère !

Ensemble, partageons le désir et l'émoi
Du sonnet. Il n'est rien sans plaisir solidaire
Car, vois-tu, je te m'aime, en retour, t'aime-moi !
 
 
Retour haut de page © Loïse Margency - 22 février 2002   Optimisé pour
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