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Loïse Margency
Préface Sonnet Cent sept Sommaire Sommaire Rose, ma chère…
Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Tu étais l'adoré et voilà que la danse
S'arrête à peine as-tu d'un rien lâché ma main.
Suivre tes pas ne m'ouvre aucun nouveau chemin,
Sans toi que j'aimais tant, et me laisse en souffrance…

Tu étais l'adoré et je sais par avance
Chaque larme ajoutée à mes larmes demain.
Sans toi que j'aimais tant, sans les vivre en commun,
Mes jours ne sont déjà qu'une éternelle absence…

Je voudrais, mon amour, hurler aux quatre vents
Ces mots doux qu'on murmure en silence aux vivants,
Tant ! qu'un dieu pénitent dans mes bras te ramène.

Mais les cieux restent sourds et ma rage s'y perd.
Si les grandes douleurs sont muettes, la mienne
Pèse alors moins qu'un pleur sous un boucan d'enfer…
 
  Tu étais l'adorée...
Retour haut de page © Loïse Margency - Sally Pardaillan - 16 novembre 2014   Optimisé pour
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