
Yann Brugenn
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Le bonheur emporte
ma froide solitude
À la croisée indécise de mes routes,
Une utopie se mue en folle certitude,
Réalité assassine de troubles doutes.
Espérée,
elle rosit ma sombre inquiétude,
Nourrit mon amour, ce vagabond solitaire.
Câline et confidente, étrange prélude,
Elle bâtit mes grands espoirs imaginaires.
Fondu doucement
dans ses brûlants yeux ardents
Renaît un nouvel avenir trop impatient,
Illuminé par sa chaude et vive douleur.
Léger,
sur ma froide vie, un regain se lève,
Allumé par ses mots colorés de doux rêves,
Yolent au fond de mon âme les élans de son cour.
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