Je
te parlais d'un vieux poisson
Un
sage juste un peu fripon
Témoin
de nos Amours cachés
Q ui
mettait nue notre amitié
Riant
de notre déraison
Et
puis rentrait à la maison
Pour
ne plus jamais oublier
Ce
qu'il a vu et tant aimé
Te
souviens-tu de cette neige
Beaucoup
trop froide avant l'été
De
cett' folie et des arpèges
En
symphonie inachevée ?
Rappelle-toi,
nuit étoilée
De
son regard au doux reflet
Couleur
d'ém'raud's, émerveillé
Et
de ses lèvres au goût si frais
Te
souviens-tu des mill' soleils
Qui
réchauffaient nos âm's meurtries
Et
puis partaient vers le vermeil
Pour
nous laisser seuls dans la nuit
Au
beau milieu de tous les bruits
Du
chant des yeux de nos sommeils
Et
de l'échang' de nos envies
Nous
cherchions la nuit sans réveil
J'aurais
voulu avoir cent mains
Pour
te couvrir de mill' caresses
Et
t'emmener par mill' chemins
Chercher
la pierre aux cent facettes
Puis
revenir le cur en fête
Pour
une vie de lendemains
Réaliser
de grand's prouesses
Et
m'endormir entre tes seins
Je
n'ai jamais pu oublier, j'aurais voulu... Je n'ai pas pu
Je
suis ONIROS le pionnier, maître de l'eau que j'ai pas bue
J'ai des souv'nirs à conserver, c'est pour cela que j'ai pas cru
À cette vie toute inventée, j'aurais voulu... Je n'ai pas
pu
Je
te parlais d'un vieux poisson...
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