L'autre soir au bal
Je voulais vous en dire plus que ça
Et si j'étais auvergnat, que ça
Je le prononcerais « que chat »
Et à votre chat
Je voudrais bien y avoir ma langue
Empêchez-la
Qui, sans me prendre pour un cannibale
Pincer avec mes lèvres
Mordiller à petites dents
Ce petit truc si alléchant
Qui se trouve au-dessous du mont de Vénus
Avec une senteur aussi grisante que l'iris
Et, me traiterez-vous de sans pudeur ?
Que je nomme le clitoris
Qui n'a pas le même goût que l'anus
Je dis ça parce que j'ai goûté des deux
Moi, quand je donne du plaisir
C'est pas seulement avec ma queue
Et dans ma bouche pleine de bave
Délectant avec mon palais
Ce fluide aussi suave
Que le grisant jus des fruits de l'été
J'ai pensé aux rimes de « suave »
Mais ne croyez pas que quand je bouffe
Une bonne petite cramouillette
De ma bouche y sorte de la bave
À tel point qu'il me faudrait une serviette
Non. Car pour apprécier le goût
J'avale le tout
Mais revenons à la version en « ine »
Qui est tout de même de Racine latine
Mais pas signée « la Martine »
Mais autorisez-moi de vous redire, Martine
Que quand je vous tiens sur ma poitrine
De sentir vos adorables tétines
Se ressent où on le devine
Comme on vous aurait offert un petit sapin
Et que le dernier mot, on le mettrait au féminin
Pardonnez-moi ces quelques mots vulgaires
Que j'ai mis pour rigoler
Ne me déclarez pas la guerre
J'en serais tout peiné
Sachez que je sais vivre
Correct et discret
Que rarement je m'enivre
Sans pour cela me croire parfait
L'égoïsme est mon ennemi
Et si vous voulez être ma petite amie
Très vite vous vous apercevrez
Que tout cela est vrai
Ce n'est pas qu'à la langue qu'en ont
Les marseillais, au sens figuré
Mais au sens propre, cette part-là
Nous la faisons nôtre
Mais pas non plus
Avec la première venue
Mais avec vous, Ô adorable ingénue !
Vous fourrerais ma langue jusqu'au-dessus
Qui devant vous se sent sexe faible
Que tellement vous lui avez plu que même
Avec le commencement de vos règles
Se signerait un lèche-cul
Ne prenez pas un air moqueur
Votre admirateur