![]() |
Neuf | ![]() Loïse Margency |
||
![]() ![]() ![]() ![]() |
Rose, ma chère… | |||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|
Loïse
Margency Rose, ma chère… |
113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 |
Je sais le poids des eaux par tout ce paysage Auquel on me réduit sous un masque étouffant. Je sais la main stagnante et mon désir piaffant, Et ce geste barré par la fin qu'il présage. Mais la brusque touffeur chavire mon visage ; Mais je tombe du rêve où m'aimait un enfant ; Je connais la moiteur tiède au corps triomphant ; Aux draps interrompus, je connais ton usage. Un sanglot ! Mon éveil te fige, ému, pantois, Comme exsangue, tandis qu'à l'instar de tes doigts, Jusqu'à ma nuit de chair, je brûle de ta langue ! Mais je trouve à ta bouche une étrange saveur Et l'abouche au blason. Elle en vient, elle y tangue Mon frère, mon amour, viens ! je t'aime, mon cur !… |
||
![]() |
![]() |
© Loïse Margency - 20 avril 1976 |
Optimisé pour Internet Explorer 6 800x600 |