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Loïse Margency
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Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Dieu du ciel ! c'est tout moi : j'ai perdu ma culotte !
Si papa le savait, que s'est-il abstenu
D'insinuer : « Loïson, à toison le charnu,
Viole bas. Veille au grain de café, saprelotte ! »

Bah ! pour m'avoir fait la fesse par trop falote,
Déchu le contenant, vive le con tenu
Abrité sous la… robe ?… Hey ! je trotte cul nu,
Et nu le reste avec ! C'est tout moi… Crotte ! il flotte !

Par chance un parapluie égaré, au grand dam
D'un quidam fort distrait, gît sur le macadam.
Enfin, quelle impudence ! Aurais-je un corps si terne ?

Lequel peut en prétendre étanché l'aspersoir,
Qu'il pleuve quand, belle et bien en eau, je lanterne
Sans dessus ni dessous, à Montmartre, le soir ?


               Ingénue
 
  INGÉNUE…
Ouest-France du jeudi 3 août 1978, rubrique " Et pourtant c'est vrai "
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