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Loïse Margency
Préface Sonnet Treize Sonnet Quinze Sommaire Rose, ma chère…
Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Un œil endimanché, l'autre sous la charmille,
Sourire épanoui et la gorge en prison,
La robe déhanchée au ras de l'horizon,
Silence ! un garçonnet joue à la grande fille !

Géante, une poupée attend d'être gentille.
Porcelaine, elle ignore et l'importun frison
Et la honte qui saigne au front de Loïson.
Vilaine, et qui voudrait en sus qu'on la rhabille ?

Capeline ajustée outre regard, coussins
Ventrus pour l'engrosser des genoux jusqu'aux seins,
L'enfant frotte l'esclot, frais enclos de manières.

La catin (puisque autant ce poème est de cul !)
Fend alors son blason, laissant dire aux bannières
Qu'un fol s'en fit un nid, et qu'il n'a pas vécu.
 
 
Retour haut de page © Loïse Margency - 12 mai 1978   Optimisé pour
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