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Loïse Margency
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Loïse Margency
Rose, ma chère…
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J'ai passé près de toi nos plus longues absences,
Rêvant à nous, parfois ; souvent, frôlant matin
Le visage entrevu d'un geste qui s'éteint…
Et nos mains, peu à peu, se disaient des silences.

Tu passes par mes bras comme entre deux enfances.
Le temps de jouer ensemble à ficelle et pantin,
Déjà, nos doigts mêlés dévident l'incertain,
Ô combien trop petits pour ces temples immenses !

Je t'aime… Écoute !… Il dort cet ange à travers nous,
Ivre encore de vie où tant d'ombres se nouent.
Mais que nous savons fuir l'affluence du tendre !

Je t'aime !… N'est-ce pas, phœnix irrégulier,
Le mal de moi pourrait t'enfiévrer sous la cendre ?
S'il n'accorde ma plume à l'amour singulier…


 
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