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Loïse Margency
Préface Sonnet Dix-neuf Sonnet Vingt et un Sommaire Rose, ma chère…
Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Méchante Éléonore ! un baiser sur la bouche
Innocent, et tu mords mes lèvres jusqu'au sang !
Si tu le peux, moque ma lippe : en l'embrassant,
J'ai bien senti ta langue moins que toi farouche.

Éléonore ! En pleurs – ou je mens – sous la douche,
Quand un corps nu console et qu'un autre y consent,
Doit-on griffer si fort l'appas compatissant ?
Tu sais combien même un chagrin malin me touche !

Tricheuse ! ouvrant mon col, te vanter de m'avoir
Enseignée ! Il est vrai que chacun peut le voir…
Voilà comme on connaît mes seins, Éléonore.

Ecchymoses, lésions, il te reste à m'offrir
L'oubli… Dieu ! quel silence après le fouet sonore
De mon cœur !… Masochisme ? Ah non ! plutôt souffrir !
 
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