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Vingt | ![]() Loïse Margency |
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Rose, ma chère… | |||
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Loïse
Margency Rose, ma chère… |
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Méchante Éléonore ! un baiser sur la bouche Innocent, et tu mords mes lèvres jusqu'au sang ! Si tu le peux, moque ma lippe : en l'embrassant, J'ai bien senti ta langue moins que toi farouche. Éléonore ! En pleurs – ou je mens – sous la douche, Quand un corps nu console et qu'un autre y consent, Doit-on griffer si fort l'appas compatissant ? Tu sais combien même un chagrin malin me touche ! Tricheuse ! ouvrant mon col, te vanter de m'avoir Enseignée ! Il est vrai que chacun peut le voir… Voilà comme on connaît mes seins, Éléonore. Ecchymoses, lésions, il te reste à m'offrir L'oubli… Dieu ! quel silence après le fouet sonore De mon cœur !… Masochisme ? Ah non ! plutôt souffrir ! |
Publié aussi sur le site POÉSIE ÉROTIQUE et autres amusements et sur le site POÉSIA |
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© Loïse Margency - 5 juin 1980 |
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