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Vingt-neuf | ![]() Loïse Margency |
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Rose, ma chère… | |||
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Loïse
Margency Rose, ma chère… |
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Tu voudrais voir mon cul ? Mate plutôt mes fesses. Et mes nichons ? Ah non !… Les seins, j'y compte bien. Quant au con, pas question : c'est ma fleur sinon rien. Mais pour la baise, hélas ! retourne à tes maîtresses… Car, en amour, je suis de celles qui professent Avoir tout à donner ou mesurer combien Selon qu'on les en prie – ou non – comme il convient. Tu crains le mal joli ? Moi, les mots quand ils blessent. Toi qui prétends bander d'une longueur de bras, Écarte de ma coupe étroite cette croix ! À mordiller les fruits, on gāte un cent de pommes… Et sans fin tes exploits remis sur le tapis ! Sais-tu que je puis être, au dire d'autres hommes, Madone des putains ? presque vierge ?… Tant pis ! |
Publié aussi sur le site POÉSIE ÉROTIQUE et autres amusements et sur le site POÉSIA |
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© Loïse Margency - 4 juillet 1989 |
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