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Loïse Margency
Préface Sonnet Vingt-neuf Sonnet Trente et un Sommaire Rose, ma chère…
Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Si j'avais dű naître homme, au grand dam de ma mère,
Par ce que fille, en somme, il m'échoit de nos sœurs,
Au sein de l'infâme ost de mes frères noceurs,
Je serais sans égal envers la gent mammaire.

Mais je suis une femme, en dépit de mon père
Qui m'apprit les façons des garçons cabosseurs.
Lors, tout ce que je porte en sautoir de grosseurs
S'échange au gré du cœur, et selon mon compère.

On dit qu'Amanda Lear et Sheila sont des mecs.
Si mon sexe faisait clabauder les beaux becs,
Mes amants nieraient-ils en chœur m'avoir connue ?

Faudrait-il appeler « New Look » à mon secours
Ou traverser le Parc des Princes toute nue ?
D'ailleurs, foin de rumeurs ! pardonnez-moi, j'y cours !
 
 
Retour haut de page © Loïse Margency - 6 juillet 1989   Optimisé pour
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