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Loïse Margency
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Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Les fesses de Lénore ont la paire joufflue ;
Ses petits tétons ronds eux aussi vont par deux ;
Elle n'a qu'un blason, mais on n'a pas fait mieux :
Une autre fente ici semblerait superflue.

S'il arrive parfois qu'un peu de sang afflue
De sa pommette au front, flambe au feu de ses yeux,
C'est que la célébrer des pieds jusqu'aux cheveux
Lui fait, me chante-t-elle, une fleur melliflue.

Soit ! au risque une fois encore de flatter,
Disons d'elle, vraiment, toute la vérité :
Que, laide, il se pourrait qu'on la prétende moche,

Qu'elle marche debout, que son nez reste coi,
Que pour téléphoner, d'abord, elle décroche,
Et que je l'aime, enfin, allez savoir pourquoi ?
 
 
Retour haut de page © Loïse Margency - 6 juillet 1989   Optimisé pour
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