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Trente-sept | ![]() Loïse Margency |
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Rose, ma chère… | |||
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Loïse
Margency Rose, ma chère… |
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C'en est fini du temps joli de mon enfance, À deviner mes seins percer sous le chandail. Si comme hier ils portent fier, voici un bail Qu'ils ont perdu le charme cru de l'impatience. C'est à frémir le souvenir, lorsque j'y pense, Du vain tendron qui, d'un téton, fait un poitrail ; D'entre maint bec abreuvé sec à son corail, Force bébés, plus ou moins nés selon l'urgence. Il me revient l'image d'un garçon bavard À qui la voix manque parfois quand son regard Follet se prend au collet franc d'une échancrure. En ai-je pu sécher à cul de ces puceaux Qu'un simple col ouvert affole outre-mesure ! Mais aujourd'hui, c'en est fini : je t'aime à seaux. |
Publié aussi sur le site POÉSIE ÉROTIQUE et autres amusements |
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© Loïse Margency - 17 juin 1990 |
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