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Loïse Margency
Préface Sonnet Trente-neuf Sonnet Quarante et un Sommaire Rose, ma chère…
Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Dès la fin mai, premiers soleils, les tours de garde
Prennent leur poste en front de mer, le nez au vent.
Enfin, le nez !… Là, sans bouger ou pas souvent,
C'est planté droit sur l'horizon, et ça regarde.

Ça veille à qui, l'œil en godille – oh ! par mégarde ! –
Hante l'ajonc, l'oyat, la dune ; à l'estivant
Tombé du nid, l'air d'un piteux engoulevent ;
À ne surtout pas se planter au cul d'écharde.

Quoique !… Vit-on jamais aucun épouvantail
À cochons tant achalander son attirail ?
Voire !… Tandis que ces pingouins font les andouilles,

Sous chaque gland combien, cachés, se dorent nus ?
(Autant ne point que pour la peau bronzer des couilles !)
Mais quels jalons, retour du bain, mieux convenus ?
 
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DOCTISIMO
Retour haut de page © Loïse Margency - 2 août 1991   Optimisé pour
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