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Quarante et un | ![]() Loïse Margency |
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Rose, ma chère… | |||
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Loïse
Margency Rose, ma chère… |
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Mon amour aux yeux bleus, le quarante et unième, Était pêcheur d'élite à bord d'un faux Renoir : « L'hameçon, l'âme sœur ». J'y étais pute au noir… Je le pris au mépris. Il s'éprit, payant même À son rat de ginguette un double café-crème Arrosé… sans, d'ailleurs, dans son bateau l'avoir. Vers la troisième absinthe, il se mit à pleuvoir. Une cuite, une crue, et la suite, un poème ! L'on connut aussi sec un printemps à gîter En maint hôtel. Mais on n'y fit rien qu'habiter, Couchant sous d'autres toits, porches, pins, ponts, étoiles, Et frôlements de ciel, et plis de paradis. L'été vint… Mon marin, marri, remit les voiles. J'avais fortune faite, et lui plus un radis. |
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© Loïse Margency - 3 août 1991 |
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