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Soixante-douze | ![]() Loïse Margency |
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Rose, ma chère… | |||
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Loïse
Margency Rose, ma chère… |
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Inerte et molle entre mes doigts, je l'ai tenue. Là, sur ma paume, elle a durci. Je la tenais Lorsque l'index ou ton majeur me lutinaient. Une miellée en sourdait, claire et continue. Pour la goûter j'ai empoigné sa hampe nue. Puis, comme un sot qu'on mène par le bout du nez, Je l'ai plantée en pleine fleur ; tu butinais, Je l'étreignais, mêlant vigueur et retenue. Elle a depuis craché son fiel, mais je la tiens Toujours. On a vu mes atouts, abats les tiens : Le pari, c'est que dans ma bouche hospitalière Il suffira d'un coup de langue… ou j'y mordrai ! Je veux moi-même, hélas ! me la mettre au derrière Si elle bande ! Ainsi, du moins, je la tiendrai… |
Publié aussi sur le site POÉSIA et sur le compte Facebook POÉSIA |
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© Loïse Margency - 4 juillet 2000 |
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