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Loïse Margency
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Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Je sais, j'avais juré, plus jamais une fesse
À l'air, adieu public chéri… C'était ballot :
Chassez le naturiste, il revient, le salaud !
Mais je croyais frôler d'un cheveu la vieillesse.

Plutôt d'un méchant poil trop clair ; comme une espèce
De marquage au fer-blanc près de l'aine, un grelot,
Dénonçant que la belle a vu couler de l'eau
Sous les jupons, que paume ou pas, mon sein s'affaisse*.

Il fléchit, Bilitis ! Désormais le crayon
Tient bon… Pas le clavier ! alors je dis « camion »,
Vous répondez « pouet ! pouet ! », et les rumeurs se taisent.

De visu, démentons les propos médisants,
Car le temps ne flétrit rien. Les courbes s'apaisent.
Arthur ! on n'est pas vieux quand on a q(Biiiiip !)-deux ans ?
 
  *  Voir le poème d'Éléonore de Villers, « Les seins de Lo », dans la rubrique des auteurs invités.
Retour haut de page © Loïse Margency - 21 décembre 2002   Optimisé pour
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