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Loïse Margency
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Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Rien qu'une fois encore être nue ; ou plutôt
N'opposer nul obstacle au regard qui, sans gêne,
Des lumières du sein aux pénombres de l'aine
S'offre un dernier jeton… puis un autre aussitôt.

Ne plus laisser ce bruit courir sous le manteau,
Disant qu'une beauté fut mise en quarantaine
Et se meurt, qu'elle est morte, hélas ! vive la reine !
Voyez, le temps m'épargne à cinquante ans bientôt.

S'il se peut qu'à la scène enfin le rideau tombe,
À la ville ce n'est pas déjà sur ma tombe :
Quand celle que j'étais ne serait plus, je suis.

Vivante, et belle autant qu'avant, mais différente,
Plus sereine à présent malgré les jours enfuis,
Je voudrais, s'il vous plaît, vous montrer si j'invente.
 
 
Retour haut de page © Loïse Margency - MãSõ. - 6 juin 2011   Optimisé pour
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