![]() |
Cent cinq | ![]() Loïse Margency |
||
![]() ![]() ![]() ![]() |
Rose, ma chère… | |||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|
Loïse
Margency Rose, ma chère… |
1457 1458 1459 1460 1461 1462 1463 1464 1465 1466 1467 1468 1469 1470 |
Si je ne suis pas abîmée, alors c'est nue Que je désire être enterrée. Et s'il se peut, Veillez mon corps déshabillé, qu'encore un peu Le souvenir de qui je fus me continue. Pas de linceul ! Pour tout voilage à ma tenue, Ce trouble dans vos yeux rougis… De sorte que Vous me rendiez hommage bien selon mon vœu, Qu'on me pleure et mate à la fois sans retenue ! Ne détournez pas vos regards de mes appas ; Plutôt, de grâce, apprenez-les de haut en bas Tant qu'à jamais rien de moi dans l'oubli ne tombe. Puis, si vos cœurs m'ont pu compter comme être cher, Sur ma dépouille entre les seins, dedans sa tombe, Posez peut-être une rose aux tendres tons chair. |
||
![]() |
![]() |
© Loïse Margency - Sally Pardaillan - 9 novembre 2014 |
Optimisé pour Internet Explorer 6 800x600 |