
Yann Brugenn
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Une foule d'humains
ovins
Cachés dans un écrin de poussière,
Tel l'astre divin
Se croyait conquérante guerrière.
Les amuseurs errants de ce monde
Apprennent-ils parfois le bonheur
Face aux torrents de misère qui grondent ?
Que créent-ils derrière leurs rêves creux ?
Derrière un bouclier mouillé,
J'ai rempli mon âme de rayons,
Une vision seule en a chassé
Une voûte triste vide de ton.
Mais l'esprit des rêveurs
Se marie avec l'errance,
Oublie le repos par peur
Et pour renaître, souvent se meurt.
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