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Onze | ![]() Loïse Margency |
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Rose, ma chère… | |||
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Loïse
Margency Rose, ma chère… |
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Viens ! je m'ouvre sous toi comme un livre au silence ! Déchiffre à pleins baisers les psaumes de mon corps : Trois dents d'un enfant dieu dénoncent leurs accords. Prends-moi comme la Bible, à genoux, sans violence… Si je me donne à toi, c'est que le corps balance ; Si je me livre nue, il viendra des remords ; N'imprime pas ton seing au sein blanc que tu mords : Trois pleurs d'un enfant roi châtieraient l'insolence… À l'applomb de ta bouche, il se dresse un vainqueur Qui, prévenant ta soif, étanche ma liqueur. Viens ! si je m'offre à toi, c'est qu'un enfant me couvre ! Au ressaut de tes mains, se couche un diablotin : Mon frère, mon amour… Viens !… La porte s'entrouvre Aux larmes d'un enfant qui pleure sa putain… |
Publié aussi sur le site POÉSIA |
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© Loïse Margency - 25 décembre 1976 |
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