![]() |
Douze | ![]() Loïse Margency |
||
![]() ![]() ![]() ![]() |
Rose, ma chère… | |||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|
Loïse
Margency Rose, ma chère… |
155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 |
Ce lent déshabillage à la traîne-menue, Gant à gant, perd son temps, strip-tease nonchalant… Égrenant à minuit la pâleur du sein blanc, Une enseigne en sanglots ressasse l'avenue. La brise a des pudeurs de chatte parvenue, Qui plaque aux reins blafards un foulard indolent, Alanguit, sans chaleur, l'effeuillage ballant, Enfin s'offre au chéneau, chaste encore, mais nue… Que l'envers des rideaux retranche dans l'hiver Les voyeurs crucifiés sur le rire entrouvert ! Mon plaisir n'a, ce soir, que faire d'ustensiles… Voilà !… Vains boulevards, vieux murs camards, maisons, Mon ventre dévoilé sous vos regards fossiles Consacre son fardeau à vos péroraisons. |
Publié aussi sur le site POÉSIE ÉROTIQUE et autres amusements |
|
![]() |
![]() |
© Loïse Margency - 15 janvier 1978 |
Optimisé pour Internet Explorer 6 800x600 |