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Treize | ![]() Loïse Margency |
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Rose, ma chère… | |||
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Loïse
Margency Rose, ma chère… |
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Petits seins, ventre plat, laisse qu'on te pelote, Objet du clair désir, putain de femme-enfant, Où se rengorgerait ce pompeux olifant Que tout mâle, ma biche, étreint sous la culotte. Ventre rond, seins lactés, souffre qu'on te ballotte Entre tas maladroit et bedon triomphant, Lorsque l'homme, empêtré dans son nombril bouffant, Comme à l'étal te campe au rang de camelote. Naguère, on te pinçait à longueur de métro, Mais tu berces depuis l'espérance un peu trop ! Mince, on te détaillait ; grosse, un regard t'englobe… Parfois, comme un rappel de ton charme tari, Quelque étourdi s'emmaille au filet qui t'enrobe. « Ventre-muid ! sacres-tu, ciel ! mon futur mari ! » |
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© Loïse Margency - 2 mai 1978 |
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