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Loïse Margency
Préface Sonnet Douze Sonnet Quatorze Sommaire Rose, ma chère…
Loïse Margency
Rose, ma chère…
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Petits seins, ventre plat, laisse qu'on te pelote,
Objet du clair désir, putain de femme-enfant,
Où se rengorgerait ce pompeux olifant
Que tout mâle, ma biche, étreint sous la culotte.

Ventre rond, seins lactés, souffre qu'on te ballotte
Entre tas maladroit et bedon triomphant,
Lorsque l'homme, empêtré dans son nombril bouffant,
Comme à l'étal te campe au rang de camelote.

Naguère, on te pinçait à longueur de métro,
Mais tu berces depuis l'espérance un peu trop !
Mince, on te détaillait ; grosse, un regard t'englobe…

Parfois, comme un rappel de ton charme tari,
Quelque étourdi s'emmaille au filet qui t'enrobe.
« Ventre-muid ! sacres-tu, ciel ! mon futur mari ! »
 
 
Retour haut de page © Loïse Margency - 2 mai 1978   Optimisé pour
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