![]() |
Vingt-deux | ![]() Loïse Margency |
||
![]() ![]() ![]() ![]() |
Rose, ma chère… | |||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|
Loïse
Margency Rose, ma chère… |
295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 |
La rumeur de mes sens déborde, effervescente, M'écumant de touffeurs. D'abord, adamantin Murmure, un doigt la contiendrait. Bientôt c'est un Vin de Champagne, en brume après la main jacente. Voici la nef, qu'à son jusant fouille une sente : Sa pulpe, qu'elle envoûte ou se love déteint Au dais flou d'un vagir sous l'écho du satin. Je sens ce qui me brûle ; ah ! qu'aux mots l'on me sente ! Me voilà cette croix, tout entière clameur, Capiteuse, et son fruit chaque fois qu'elle meurt ; Plus encore : une femme, à qui planter la vie, Hurlant qu'un fol amant assouvit son désir… Quand, muet, mollement assoupi, sans envie, L'oreiller qu'elle étreint reste sourd au plaisir. |
Avis
aux curieux ! Plusieurs zones secrètes sont cachées dans ce sonnet. à vos
souris ! (De préférence sous Internet Explorer) Quelques-unes sont assez torturées : deux déplacements successifs de sonorités pour obtenir le sens caché du passage codé ! |
|
![]() |
![]() |
© Loïse Margency - 3 juin 1981 |
Optimisé pour Internet Explorer 6 800x600 |