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Loïse Margency
Préface Sonnet Vingt et un Sonnet Vingt-trois Sommaire Rose, ma chère…
Loïse Margency
Rose, ma chère…
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La rumeur de mes sens déborde, effervescente,
M'écumant de touffeurs. D'abord, adamantin
Murmure, un doigt la contiendrait. Bientôt c'est un
Vin de Champagne, en brume après la main jacente.

Voici la nef, qu'à son jusant fouille une sente :
Sa pulpe, qu'elle envoûte ou se love
déteint
Au dais flou d'un vagir sous l'écho du satin.
Je sens ce qui me brûle ; ah ! qu'aux mots l'on me sente !

Me voilà cette croix, tout entière clameur,
Capiteuse, et son fruit chaque fois qu'elle meurt ;
Plus encore : une femme, à qui planter la vie,

Hurlant qu'un fol amant assouvit son désir…
Quand, muet, mollement assoupi, sans envie,
L'oreiller qu'elle étreint reste sourd au plaisir.
 
  Avis aux curieux ! Plusieurs zones secrètes sont cachées dans ce sonnet. à vos souris ! (De préférence sous Internet Explorer)

Quelques-unes sont assez torturées : deux déplacements successifs de sonorités pour obtenir le sens caché du passage codé !
Retour haut de page © Loïse Margency - 3 juin 1981   Optimisé pour
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